L'Est de Bali

La porte orientale de Bali est une terre de contraste qui offre des paysages à couper le souffle. Des volcans majestueux dominent des rizières en terrasses, et des lacs surplombent des plissements de collines et des étendues arides. Des cocoteraies et bosquets de pandanus bordent les plages de sable noir ou blanc. Les fonds marins sont d’une grande diversite.

La vallée de Sidemen où les tons de vert des rizières se déclinent à l’infini est un enchantement, Quel plaisir de se promener dans cette vallée , l’une des clés d’accès au Temple Mère de Bali, le Pura Besakih. Situé au pied du Mont Agung (3142 m), la demeure des dieux.

Ce temple, premier par son importance et sa superficie, se compose en réalité de vingt-deux sanctuaires et est toujours très animé. Il est toujours très impressionnant de participer à une cérémonie à Besakih.

Le Pura Penataran Agung est le temple universel du complexe. Il est dédié au dieu Shiwa. Ceint d’un mur qui permet toutefois aux visiteurs de contempler les monuments, les trônes de la Trinité Hindoue, autels et statues diverses, ainsi que les merus, ces pagodes qui s’élancent vers les cieux.

Il y a plusieurs chemins pour effectuer l’ascension du Gunung Agung – la grande montagne – le départ se faisant toujours de nuit et toujours avec un guide expérimenté. Sur un des chemins redescendant vers la côte : Goa Lawah. La grotte aux chauve-souris est un temple national de Bali. Il remonte au XIe siècle et, d’après la tradition, la grotte continuerait jusqu’à Besakih. Elle est peuplée de centaines de petites chauve-souris.

En poursuivant vers l’Est, rencontre avec les Bali Aga de Tenganan, village archétype de cette communauté originelle de Bali. Les coutumes diffèrent de celles des autres Balinais, héritiers des influences du royaume Majopahit. Les Bali aga s’estiment les descendants du dieu indien Indra et leur village est conçu autour d’une architecture qui lui est propre. Ils sont aussi réputés pour le tissage d’un double Ikat magique appelé Geringsing.

Chaque annee, les hommes et garcons combattent selon le rituel du mekare-kare; il consiste en un duel, ou les participants ne sont vetus que d’un sarong, et du turban traditionnel, armes d’une matraque en pandanus et d’un bouclier. Pour se donner du coeur a l’outrage, les combattants boivent un peu de tuak (vin de palme). Puis la lutte commence. Le jeu consiste a toucher son adversaire pour l’ egratigner avec les epines du pandanus; le combat se deroule dans un esprit bon enfant; les joueurs blesses sont soignes avec des pommades traditionnelles, puis tous les villageois vont prier au temple et dans la soiree, ils partagerons un dinner tous ensemble.

A partir de ce village, belle balade à pied jusqu’à Tirtagangga (les eaux sacrées du Gange), petit hameau à flanc de colline qui abrite l’une des dernières résidences du Raja de Karangasem, un palais d’eau avec jardins et bassins où l’on peut se baigner.

La route nous mène ensuite à Amed, paisible village de pêcheurs qui connaît depuis quelques années un grand succès car on peut y pratiquer la plongée sous-marine ou le snorkeling (palmes, masque, tuba) pour découvrir ses fonds coralliens et ses poissons multicolores. Il est toujours intéressant de se promener sur la plage pour voir le procédé local de production du sel, pour partir au petit matin avec un pecheur sur son praho.

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